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Elections TPE/TPA

 

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 19:02

Traité transatlantique de libre échange ou TAFTA est un projet d'accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis.

Une négociation est en cours entre l’Europe et les USA pour instaurer une zone de libre échange, négociations menées, en toute discrétion, par un petit groupe de fonctionnaires non élus, elles sont censées durer au moins jusqu'à fin 2014.

Ce projet serait une catastrophe sur les plans écologique, social, culturel, sanitaire, géopolitique et démocratique. 

Le pouvoir des multinationales s’imposerait à tous les échelons, européen, national, local.

Le but de ce projet serait de supprimer :

  • Ce qui pour elles représente des contraintes et des limites aux échanges commerciaux
  • Ce qui pour nous constitue des protections pour notre santé, notre alimentation, notre environnement, notre travail.

Donc par exemple,

  • l’arrivée du boeuf aux hormones, des volailles nettoyées aux hormones, des OGM,
  • plus aucune protection douanière pour les petits paysans,
  • la fin de l’interdiction de l’exploitation du gaz de schiste et du principe de précaution,
  • le droit du travail, les salaires, l’emploi tirés vers le bas,
  • les différends entre investisseurs et Etats réglés en privé, entre avocats.

Ce grand marché transatlantique, c’est la fin des idées de solidarité

et des protections, c’est la mainmise des multinationales sur nos vies.

 

En Europe, des siècles de lutte avaient permis des conquêtes de droits démocratiques et sociaux, avec des différences et des limites selon les pays ; des idées de solidarité, avaient permis des avancées en matière d’accès pour tous à la santé, l’éducation, le logement, l’eau, l’énergie, les transports, la culture,…

Depuis une trentaine d’années, des accords, négociés par les gouvernements successifs, tant au niveau européen qu’au niveau mondial, ont entrepris de remettre en cause ces avancées. Les traités européens, les accords de l’OMC, les choix du FMI ont tous eu pour finalité de subordonner les droits fondamentaux des peuples au commerce, à l’économie et à la finance. La concurrence de tous contre tous, érigée en norme de vie en commun, est l’oeuvre de tous les décideurs politiques au pouvoir depuis plus de trente ans.

Une ultime étape dans la destruction finale de ce modèle de société est sur le point d’être franchie. Avec le soutien de tous les gouvernements de l’Union européenne, une grande négociation est menée depuis le 8 juillet par la Commission européenne avec les USA. Le mandat de négociation, soutenu par le gouvernement, est clair : il s’agit de confier la définition des règles au secteur privé en lui donnant la capacité de remettre en cause nos législations et réglementations dans tous les domaines où les firmes privées considéreront que ces normes constituent une entrave à leurs profits : normes salariales, sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales, … Une zone de libre-échange similaire mise en oeuvre entre USA-Mexique-Canada a eu ces effets là, notamment la baisse de l’emploi.

Il faut réagir rapidement. Hollande a déclaré à propos de cette négociation : « Aller vite n'est pas un problème, c'est une solution. Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu'il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations. »

Il voudrait nous mettre devant le fait accompli, nous empêcher de nous en mêler : nous avons raison d’être inquiets !

Comme on l’a fait avec le traité constitutionnel européen, chacun doit s’emparer du texte du mandat de négociation et se mobiliser pour exiger le retrait de la France d’un tel projet.

N'attendons pas et mobilisons nous pour éviter que ce nouvel accord commercial puisse porter atteinte à nos libertés fondamentales.

 

Affichons notre désaccord contre ce projet, diffusez l'information autour de vous !!!

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 19:11

               Salarié-es dans une Très Petite Entreprise,

                               Salarié-es de Particuliers,

        nous aussi, nous pouvons choisir notre syndicat !

 



Suite aux retards dans l’expédition du matériel de vote aux électeurs et aux interventions d'organisations syndicales dont celle de Solidaires lien, la commission nationale des opérations de vote a décidé que tous les votes par correspondance arrivant au bureau de vote (centre de Rungis) jusqu’au 17 décembre, 14 heures (initialement le 12 décembre à 9h) seront pris en compte quelle que soit la date d’envoi.

 



En décembre 2012, tout-es les salarié-es des entreprises de moins de 11personnes, ainsi que les salarié-es de particulier, voteront pour dire quel syndicat doit défendre leurs intérêts. C’ est la première fois qu’un tel scrutin national a lieu. Mais cette avancée laisse de côté l’essentiel : contrairement à tout-es les autres travailleurs-euses, nous n’élirons pas de délégué-es pouvant nous représenter, nous défendre, nous assister face à nos employeurs. L’ Union syndicale Solidaires demande que ces élections ouvrent des droits nouveaux pour nous !

 

Cette élection est importante car nous dirons quel syndicat nous préférons pour négocier les conventions collectives. Seuls les syndicats qui auront obtenu plus de 8% des voix auront cette possibilité.

 

L’ Union syndicale Solidaires s’engage à défendre nos revendications, à refuser les reculs sociaux, à se battre pour de nouveaux droits applicables à tout-es.

 

 

 

Tpe.jpg

Le syndicat, c’est nous !

 

L’ Union syndicale Solidaires utilise la majorité de ses moyens au travail syndical à la base, là où sont les travailleurs-euses. Salarié-es de TPE ou de particulier, nous avons toute notre place au syndicat, à Solidaires. Dans le syndicat, nous retrouvons des collègues du même secteur professionnel mais d’entreprises différentes, des travailleurs-euses d’ autres secteurs professionnels mais de la même ville, des salarié-es de TPE mais d’une autre branche professionnelle. Ensemble, nous pouvons exiger le respect de nos droits et en gagner de nouveaux !

 

Plusieurs syndicats, c’est la démocratie

 

Il existe plusieurs syndicats. C’ est l’expression de la démocratie : chacun-e peut ainsi choisir de participer au développement du syndicat dont il ou elle se sent le plus proche à travers les revendications, les luttes collectives menées, la défense individuelle des salarié-es, les valeurs défendues, etc.

 

L’ unité d’action syndicale, c’est l’efficacité

 

Pour l’ Union syndicale Solidaires, la diversité d’opinion est une richesse qui doit être mise au service de l’ intérêt collectif. Les différences entre syndicats ne doivent pas conduire à cultiver les divergences. Dans nos secteurs plus qu’ ailleurs, beaucoup d’employeurs nient nos droits et tous refusent que nous ayons les mêmes que tout-es les salarié-es ! Raison de plus pour que les syndicats s’unissent pour être plus forts et imposer des avancées sociales.

 

L’ Union syndicale Solidaires : notre syndicat, partout en France

 

L’ Union syndicale rassemble plus de 100 000 membres. Nos syndicats (Solidaires, SUD, SNJ, ASSO) couvrent tous les secteurs professionnels et tous les départements. Dans de nombreux établissements, Solidaires est la première force syndicale.

 

Solidaires : des outils à notre disposition

 

Le réseau syndical interprofessionnel est un appui pour nous qui travaillons dans des secteurs où, dans les faits, le droit syndical n’existe quasiment pas. Solidaires tient des permanences juridiques, dispose, de conseiller-es du salarié-e pour nous assister face à l’employeur, de conseiller-es et de défendeurs syndicaux aux Prud’hommes. Nos Unions syndicales départementales (www.solidaires.org/rubrique1...) sont à votre disposition.

 

Nous sommes 5 millions, c’est une force !

 

Nous n’avons pas de Comité d’ Entreprise, pas de Délégué-e du Personnel, nos employeurs refusent que les syndicats puissent jouer leur rôle comme dans toutes entreprises : ils veulent nous maintenir isolé-es.

Pourtant, nous sommes environ 5 millions en France à travailler dans des entreprises de moins de 11 personnes ou à être salarié-es de particulier. Social, commerce, hôtellerie, restauration, employé-es de maison, santé, journalisme, associations, … nous sommes une composante essentielle de la vie économique du pays. 5 millions, c’est une force qui nous permet d’exiger le respect de nos droits.

 

Les très petites entreprises, les particuliers : des employeurs pas comme les autres ?

 

Il est vrai que l’ambiance est souvent différente de celle qui prévaut dans des grandes entreprises, les rapports humains ne sont pas de même nature ; le revers est que trop d’employeurs utilisent cela pour simplement nous exploiter plus !

Ce n’est pas acceptable. L’Union syndicale Solidaires exige que nous soyons considéré-es comme tous les salarié-es : nous avons des droits, faisons les respecter !

 

Nous avons des droits :

faisons les respecter et obtenons-en d’autres

 

→ Le salaire minimum doit être porté à 1700 euros pour un temps plein.

→ Le travail du dimanche doit demeurer l’exception et être compensé, en temps et financièrement, de manière bien plus forte qu’aujourd’hui.

→ Le treizième mois doit être généralisé.

→ CDD, intérim, temps partiels imposés, horaires atypiques, etc. : il faut mettre fin à la précarité, imposer un statut du salarié-e qui garantisse à chacun-e la poursuite des droits tout au long de la vie.

→ Création de délégué-és syndicaux adaptés à nos secteurs d’activité et pouvant intervenir sur nos lieux de travail.

→ Renforcement des effectifs et des moyens de l’inspection du travail, pour faire respecter la législation dans notre secteur.

→ Autorisations d’absence, prises sur le temps de travail et payées, pour consulter l’inspection du travail, la médecine du travail, le syndicat.

Tpe-2.jpg

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